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Pablo Neruda : Vingt poèmes d’amour et le Livre des questions, lecture-concert avec le comédien Grégory Nardella et le poète récitant en langue espagnole Patricio Sanchez, accompagnés d’un guitariste.
Lecture proposée à l’occasion des 40 ans de la disparition de ce grand poète, écrivain, diplomate et homme politique chilien, Prix International de la Paix en 1955 et Prix Nobel de Littérature en 1971.

Grégory Nardella, né en 1973, a suivi une formation d’acteur au Conservatoire National de Région de Montpellier. Au théâtre, il a joué les valets chez Molière et Marivaux. Il a également interprété différents rôles des pièces de Shakespeare dans des mises en scène de Réversat, Cafiéro et Fall. Il travaille aussi le répertoire contemporain et a déjà participé à une trentaine de créations. Au cinéma, il a interprété deux rôles conséquents dans Houtch-Houtch de Jean-Charles Lemaire et Slam de Patrick Gianola et Sébastien Giménez.

Patricio Sanchez
Né au Chili en 1959, vient d’un pays de poètes qui en langue Quechua veut dire « là-bas où finit la terre ».
Sa mère récitait Gabriela Mistral, son frère chantait les poètes espagnols de la génération Lorca. La dictature de Pinochet le tournera passionnément vers Neruda et Violeta Parra. Exilé politique à l’âge de 17 ans, il participe à Paris, à la Rencontre littéraire : « Les enfants de l’immigration » et dit des poèmes au Centre Pompidou. Installé à Montpellier en 1985, il tente un retour décevant « au pays ». S’ensuit un long séjour aux Etats-Unis puis sa naturalisation française en 1993. Patricio Sanchez enseigne la littérature hispano-américaine à l’Université de Nîmes, et participe activement à la vie culturelle de Montpellier et sa région, notamment avec la Maison de la poésie Montpellier Languedoc.
En juillet 2011, il a fait partie des poètes invités au festival  Voix Vives, de méditerranées en méditerranées, à Sète.

Patrico Sanchez a publié entre autres :
Montpellier, Trois Minutes d’Arrêt, Los Andes, Montpellier, 1996
L’enclume ou la cendre, 2009
Le parapluie rouge, éditions Domens, 2010 (préface de Jean Joubert).